mercredi 13 avril 2011

Un capitaine pas si fantôme

Le fantôme du capitaine, Gilles Jacob, Robert Laffont, 337 pages

Assurément Gilles Jacob est à son affaire avec le cinéma, les femmes et aussi les femmes et le cinéma. Il a bien vécu son très long parcours au festival de Cannes et n'a eu de cesse d'admirer les cinéastes, les acteurs, les actrices parmi lesquelles sa muse - Juliette Binoche- semble être tout en haut de son Panthéon personnel. Dans ce livre, où il a imaginé écrire à celles et à ceux qu'il vénère *, il se régale à la façon d'un fin gastronome des moments privilégiés qu'il a pu passer avec les uns et avec les autres. Souvent de façon gourmande, il se délecte à nous narrer ses moindres souvenirs merveilleux ou ses phantasmes exceptionnels. L'homme Jacob nous tient et nous emmène où il veut comme il veut dans son imaginaire fécond tout en se donnant toujours le très beau rôle. Cet égocentrisme appuyé qui au début du récit fait sourire agace plutôt une fois les 64 lettres lues.

Sa lettre au loup de Tex Avery montre que le "Grand Timonier" du Cinéma a non seulement de l'humour mais sait et a su mettre en valeur le talent et la folie douce des créateurs qui ne sont pas dans la ligne ! Thats' s all folks !

* excepté sans doute Michel Piccoli

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