lundi 25 juillet 2011

Câlins



Le petit livre des gros câlins, Kathleen Keating, Points, 96 pages.

Pour oursophiles. Amoureux des ours ou amoureux tout court, voici un livre à lire et à mettre entre toutes les mains. Un vrai "doudou".
Oursement vôtre.

La joueuse d'échecs


La joueuse d'échecs, Bertina Henrichs, Le livre de poche, 160 pages.



Éleni partage sa vie entre sa famille et sa place de femme de ménage dans un hôtel sur l'île Naxos, en Grèce. Jusqu'au jour où, en faisant tomber une pièce de jeu d'échecs, sa vie bascule.

Premier roman de Bertina Henrichs sur l'émancipation d'une femme affrontant les insulaires et sa famille, avec volonté mais discrétion.

À la recherche du Bonheur…


L'homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle, Pocket, 192 pages.

Sous la forme d'un conte, l'auteur vous propose de suivre pendant sept jours le cheminement intérieur d'un touriste occidental prenant conseil auprès d'un guérisseur balinais.

Partez à la quête du bonheur!

Alabama song ou la ritournelle des mots de Gilles Leroy.

Alabama Song, Gilles Leroy, folio, 224 pages
Prix Goncourt 2007

Papillon de nuit, oiseau libre. Zelda Sayre. Chacune de tes ailes est ocellée de petits cachous noirs. Jamais domptée. Jamais couchée. Caveçons inutiles. Tu voles. Tu voles et nous venges. Pas besoin de phaéton. Tu ne pérores jamais comme savait si bien le faire Scott au risque d'un mortel ennui. Tu es bucolique. Sans aucune retenue pour évoquer Joz, albatros splendide sur le fil de ton horizon amoureux. Joz qui avec tant de grâce danse et virevolte. Sur un air de ragtime ou sur un tango fougueux.

Abandonnée sous son aile grenue. Apaisée. Tes cothurnes sous le sable chaud. Perpétuelle dilettante. Nue ou dans ton tuxedo rose. Légère. Si légère. Fragile même. Ton amour, aussi profond que les abysses de la mer, ne tenait qu'à un fil, ganse d'or et d'argent. Ta rage de vivre, vieil atavisme des pionniers d'Alabama te dopait mieux que des myriades d'amphétamines. Ta crottée à l'esprit cinglant. Même si inexorablement l'écheveau de ta vie se déliait. Se délitait un peu plus chaque jour sous ta peau marmoréenne. Décatie bien avant l'heure. 

Aux frontispices des théâtres, petit papillon de lumière, comment te voir dans l'ombre de Scott ? Dans un noir si total. Absente, ignorée, blessée. Par la morgue insidieuse du héros déchu, puant, qu'aucune succube ne venait soulager. Tu rêvais pour lui de catafalque. Vite qu'on en finisse et qu'avec l'amadou partent en fumée, châteaux en Espagne, palaces dorés, rêves à jamais brisés. Ton alacrité s'est évanouie avec le fantôme de Joz. Plus de glance amoureux. Juste conchier les défaites, les nuits blanches sordides, les souillures avinées, les lupanars, les renoncements. Surtout les renoncements. Tant de solitudes croisées au cours de ces nuits pas si tendres. Tant de figures d'hommasses dans les remugles des sous-sols. Mélange pestilentiel de créosote et de foutre. Tant de rapins, tant de faiseurs de petite gloire. Loquedus infatués, poussahs plus prompts à guetter le pourliche qu'à comprendre quoi que soit à l'art "nouveau".

Scott t'a trompé, te trompe, et te trompera. Tu n'es rien. Tu n'existes plus. Même si tes droits sont forclos. Tu n'es rien. Ses mimiques simiesques pour t'humilier t’écœurent. Il s'enfonce et se noie dans le goulet de la mort. Personne n'entend plus sa voix de rogomme. Son aboulie le ronge lentement mais sûrement. Sa psychasthénie l'étouffe. Son aporie l'enferme. Relaps. Rien ni personne ne pourra le rédimer. Sauf peut-être les vestales appuyées aux péristyles des maisons d'édition qui n'ont d'yeux que pour son aura de comète. Reste un sordide mimodrame. Des chromos défraichis. Usés. Une petite musique aigrelette qui s’évanouit dans le lointain.

Sur la plage, blottie dans le giron de Joz Le Magnifique, tu caresses les nuages, tu tutoies les anges, tu lèches la pluie. Le jour efface la nuit. Le soleil te brûle. La mer monte. La mer descend. Et, toujours recommencé, ton rêve mirifique.

lundi 18 juillet 2011

Et quel style!

Exercices de style, Raymond Queneau, Folio, 160 pages.

Une brève histoire racontée de quatre-vingt-dix-neuf façons différentes : un pari littéraire audacieux brillamment relevé par ce génie de la littérature. À l'heure du sms à faire découvrir aux petits et grands.

Hum, du chocolat.

Sœurs Chocolat, Catherine Velle, Le livre de poche, 320 pages.

Un chocolat au cœur fondant mais qu’il va falloir aller chercher bien loin.
Nous y suivons le périple pour le moins aventureux et particulièrement parsemé de dangers de deux religieuses françaises de l'Abbaye de Saint-Julien-du-Vaste-Monde. Leur mission ? Se rendre en Colombie afin d'y négocier, par tradition, l'achat de fèves destinées à la fabrication de "leur" chocolat, ultime chance pour l'Abbaye d'assurer sa survie, les finances étant au plus bas alors que les travaux de réfection à entreprendre sont légion... Mais les précieuses fèves sont également convoitées par des individus sans scrupules...
Le voyage apportera à Anne et Jasmine son lot de rebondissements, de dangers, de situations tant émouvantes que cocasses et sera, pour les deux Soeurs, l'occasion d'une profonde réflexion sur elles-mêmes...

dimanche 17 juillet 2011

Courez chercher ce livre!!

La grande course de Flanagan, Tom McNab, Grand livre du mois, 431 pages

Voici un livre qui parle de sport dans tout son esprit. Respect, courage, persévérance, soutien, équipe et amitié. Un pari insensé et audacieux de New York à Los Angeles, pour une épreuve de folie : 5063 kilomètres à travers le pays. Pour tous les passionnés de course à pied ce livre est une pure merveille.